Marine

ou VALANCINES, s. f. (Marine) ce sont des manœuvres ou cordes qui descendent des barres de hunes et des chouquets, et qui viennent former des branches sur les deux bouts de la vergue, où elles passent dans des poulies. On s'en sert pour tenir la vergue en balance, lorsqu'elle est dans sa situation naturelle, ou pour la tenir haute et basse, selon qu'il est à propos. Voyez, Planc. I. la situation et la forme des balancines.

Balancines de la grande vergue, Planc. I. n°. 48. Balancines de la vergue de misene, Planc. I. n°. 49. Balancines de la civadière, Pl. I. n°. 50. Les balancines de la civadière sont amarrées au bout du beaupré, et servent aussi pour border le perroquet. Il y a deux poulies courantes dont les cordes viennent se terminer au château d'avant, et outre cela aux deux tiers de la vergue de civadière il y a deux poulies doubles, et de grands cordages pour tenir la vergue ferme ; le tout se rendant au château d'avant, elles servent à appliquer la vergue de civadière lorsque l'on Ve à la bouline. Voyez Planc. I. le beaupré en Z, et la civadière, n°. 10.

S. m. (Marine) Le balant d'une manœuvre est la partie qui n'est point halée : il se dit aussi de la manœuvre même lorsqu'elle n'est point employée. On dit tenir le balant d'une manœuvre, pour dire l'amarrer de telle sorte qu'elle ne balance pas. (Z)
S. m. (Marine) c'est un amas de cailloux et de sable que l'on met à fond de cale, pour que le vaisseau entrant dans l'eau par ce poids demeure en assiette ; c'est ce qu'on appelle autrement lest. Voyez LEST. (Z)
S. m. pl. (Marine) ce sont les lieux où l'on s'appuie quand on est debout dans la poupe, et qui sortent, outre la longueur du corps, d'environ une taise pour soutenir avec les grandes consoles une espèce de banc fermé par-dehors de petits balustres, qu'ils nomment jalousie de mestre de poupe, et d'une pièce figurée à jour qu'ils nomment couronnement. Voyez dans la Planche III. fig. 2. la lettre C. qui marque les bandins. (Z)
adj. en Marine : quelques-uns appellent ainsi un navire qui Ve pêcher la morue sur le grand banc.