S. f. terme de Rivière, pièce de bois ronde sur le devant d'un bateau foncet, servant à fermer le bateau.

BITTES grandes et petites, en Marine ; on nomme ainsi une machine composée de deux fortes pièces de bois longues et carrées nommées piliers, qui sont posées de bout sur les varangues, l'une à stribord et l'autre à babord, et d'une autre pièce qui les traverse, et que l'on appelle traversin, qui les affermit et les entretient l'une avec l'autre ; et encore de courbes qui les appuient et les fortifient. Voyez Pl. VI. n° 27. et 29. la figure des bittes, et la disposition des pièces qui les composent. Voyez leur situation Planc. IV. fig. 1. n °. 86. 87. 88. 89. et l'explication qui contient le nombre, l'arrangement et les proportions des pièces dont les bittes sont composées : se trouvant jointes à la figure, il est inutîle de les répéter ici ; il suffit d'y renvoyer. Pl. VI. n°. 27. 28. et 29.

Bittes se prend aussi quelquefois en particulier pour les piliers. Voyez PILIERS DE BITTES.

L'usage des bittes est de tenir les cabales lorsqu'on mouille les ancres, ou qu'on amarre le vaisseau dans le port.

Il y a de grandes et de petites bittes : les grandes sont à l'arrière du mât de misene, et ne s'élèvent que jusqu'entre deux ponts, où elles servent à amarrer le câble. Voyez Pl. IV. fig. 1. n°. 86.

Les petites bittes, qui sont les unes vers le mât de misene, et les autres vers le grand mât, s'élèvent jusque sur le dernier point, et elles y servent à amarrer les écoutes des deux huniers. (Z)