PRETRE, (Antiquité) prêtre tyrrhénien ou d'Etrurie ; on nommait les prêtres d'Etrurie prêtres thusciens, à cause des fonctions qu'ils faisaient dans les sacrifices, ou de bruler les victimes et l'encens, de , qui signifie encens, et , qui veut dire bruler ; ou de consulter les entrailles des victimes, de , qui veut dire aussi sacrifices, et de , qui signifie la même chose que , regarder, considérer. (D.J.)
S. m. (Antiquité) partie principale d'un monument funéraire où repose le cadavre. C'est ce que les anciens nommaient arca, et qu'ils faisaient de terre cuite, de pierre ou de marbre, creusé au ciseau carrément ou à fond de cuve, et couvert de dalles de pierre ou de tranches de marbre, avec des bas-reliefs et des inscriptions. Il y avait aussi des tombeaux faits d'une espèce de pierre, qui consumait les corps en peu de temps. On les appelait sarcophages, mange-chair, d'où est venu le nom de cercueil.
(Antiquité) c'est-à-dire chargé ou garni de tours ; c'est ce qu'on appelle bastillé en terme de blason. Cybele, la déesse de la terre, et tous les génies particuliers des provinces et des villes portent des couronnes tourelées. (D.J.)
(Antiquité, Inscription médicale) écriture abrégée qui veut dire quindecim vir. Les Antiquaires se servent de cette abréviation d'après les médailles, et autres monuments de l'antiquité. (D.J.)
S. f. (Histoire moderne) fête que les peuples du Pérou célebraient avec grande solennité au mois de Décembre, qu'ils appellent bayme, et qui est le commencement de leur année. Cette fête est consacrée aux trois statues du soleil, nommées apointi, churiunti, et intiaquacqui ; c'est-à-dire au soleil père, au soleil fils, et au soleil frère. Linchostan, Histoire des Indes occid. (G)