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Catégorie parente: Logique
Catégorie : terme de Relation
S. m. (terme de Relation) Les lamas sont les prêtres des Tartares asiatiques, dans la Tartarie chinoise.

Ils font vœu de célibat, sont vêtus d'un habit particulier, ne tressent point leurs cheveux, et ne portent point de pendants d'oreilles. Ils font des prodiges par la force des enchantements et de la magie, récitent de certaines prières en manière de chœurs, sont chargés de l'instruction des peuples, et ne savent pas lire pour la plupart, vivent ordinairement en communauté, ont des supérieurs locaux, et au-dessus de tous, un supérieur général qu'on nomme le dalai-lama.

C'est-là leur grand pontife, qui leur confère les différents ordres, décide seul et despotiquement tous les points de foi sur lesquels ils peuvent être divisés ; c'est, en un mot, le chef absolu de toute leur hiérarchie.

Il tient le premier rang dans le royaume de Tongut par la vénération qu'on lui porte, qui est telle que les princes tartares ne lui parlent qu'à genoux, et que l'empereur de la Chine reçoit ses ambassadeurs, et lui en envoie avec des présents considérables. Enfin, il s'est fait lui-même, depuis un siècle, souverain temporel et spirituel du Tibet, royaume de l'Asie, dont il est difficîle d'établir les limites.

Il est regardé comme un dieu dans ces vastes pays : l'on vient de toute la Tartarie, et même de l'Indostan, lui offrir des hommages et des adorations. Il reçoit toutes ces humiliations de dessus un autel, posé au plus haut étage du pagode de la montagne de Pontola, ne se découvre et ne se lève jamais pour personne ; il se contente seulement de mettre la main sur la tête de ses adorateurs pour leur accorder la rémission de leurs péchés.

Il confère différents pouvoirs et dignités aux lamas les plus distingués qui l'entourent ; mais dans ce grand nombre, il n'en admet que deux cent au rang de ses disciples, ou de ses favoris privilégiés ; et ces deux cent vivent dans les honneurs et l'opulence, par la foule d'adorateurs et de présents qu'ils reçoivent de toutes parts.

Lorsque le grand lama vient à mourir, on est persuadé qu'il renait dans un autre corps, et qu'il ne s'agit que de trouver en quel corps il a bien voulu prendre une nouvelle naissance ; mais la découverte n'est pas difficile, ce doit être, et c'est toujours dans le corps d'un jeune lama privilégié qu'on entretient auprès de lui ; et qu'il a par sa puissance désigné son successeur secret au moment de sa mort.

Ces faits abrégés, que nous avons puisés dans les meilleures sources, doivent servir à porter nos réflexions sur l'étendue des superstitions humaines, et c'est le fruit le plus utîle qu'on puisse retirer de l'étude de l'Histoire. (D.J.)

LAMA, (Géographie ancienne) ancienne ville de la Lusitanie, au pays des Vettons, selon Ptolomée, liv. II. chap. Ve Quelques-uns craient que c'est Lamégal, village de Portugal, dans la province de Trallos-mortes, à 7 lieues nord de Guarda. (D.J.)




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