S. f. (Grammaire) il se dit du retranchement de quelque partie essentielle à un tout. On mutîle un animal en le privant d'un de ses membres ; un ouvrage, en en supprimant différents endroits. On a mutilé tous les anciens auteurs à l'usage de la jeunesse qu'on élève dans les colléges, de peur qu'en leur apprenant une langue ancienne dont la connaissance ne leur est pas essentielle, on ne flétrit l'innocence de leurs mœurs. On mutîle un tableau, une machine, etc.

MUTILATION, s. f. en Droit et en Médecine, est le retranchement d'un membre ou partie extérieure du corps, comme le nez, les oreilles, ou autre. En matière criminelle on n'inflige guère de peine afflictive qu'il n'y ait au moins mutilation de membres. (A)