S. f. (Grammaire) dans un sens général, signifie défense ou conservation de quelque chose ; action par laquelle on observe ce qui se passe, afin de n'être point surpris ; soin, précaution, attention que l'on apporte pour empêcher que quelque chose n'arrive contre notre intention ou notre volonté.
GARDE ou GARDIEN, s. m. (Histoire ecclésiastique) nom qu'on trouve dans les auteurs ecclésiastiques appliqué à différentes personnes chargées de diverses fonctions.
1°. On appelait gardes ou gardiens des églises, custodes ecclesiarum, certaines personnes spécialement chargées du soin et des réparations des églises. Bingham croit que c'étaient les mêmes officiers, qu'on nommait communément portiers, ce qui parait revenir à ce que nous appelons marguilliers ou fabriciens. C'étaient des économes ou des administrateurs qui veillaient à la régie des biens temporels de l'Eglise. Le même auteur remarque dans un autre endroit que ces gardiens recevaient non-seulement les revenus des églises, mais encore en gardaient les trésors, les vases, l'argenterie ; qu'ils n'étaient pas tirés du clergé, mais d'entre les principaux du peuple, et quelquefois du corps des magistrats. On a une lettre de S. Augustin à l'église d'Hippone, intitulée clero, senioribus et universae plebi ; et M. Laubepine dans ses notes sur Optat, fait aussi mention de ces anciens ou gardiens des églises. Peut-être était-ce en Afrique la même charge que celle des défenseurs en Orient et en Europe. Voyez
DEFENSEURS.
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