S. m. (Grammaire) il se dit de l'action de remplir, et de la chose dont on remplit. Il a lieu dans plusieurs circonstances où l'on distingue le fond des détails. Ainsi un grand musicien jette sur le papier son idée, le motif de son chant, il le conduit ; il acheve une partie ; il donne le reste, qu'on appelle le remplissage à expédier à une espèce de manœuvre. Un poète dramatique dira, c'est la machine qui est difficîle à trouver, le remplissage n'est rien en comparaison. Un orateur se servira aussi de la même expression. Les grandes masses de mon discours sont posées, il n'y a plus que quelques endroits de remplissage à faire.

REMPLISSAGE, (Maçonnerie) c'est la maçonnerie qui est entre les carreaux et les boutisses d'un gros mur. Il y en a de moilon, de brique, etc. Il y en a aussi de cailloux, ou de blocage employé à sec, qui sert derrière les murs de terrasse pour le conserver contre l'humidité, comme il a été pratiqué à l'orangerie de Versailles. (D.J.)

REMPLISSAGE, ou REMPLAGE, (Commerce de liqueurs) ce qu'il faut de liqueurs pour remplir un tonneau où il y a quelque déchet, soit par la fermentation et la coulure, soit par quelqu'autre accident.