S. f. (Logique) L'école a donné le nom d'épicherême aux syllogismes dans lesquels l'on joint à chaque prémisse sa preuve, au moins lorsque chacune en a besoin. M. de Crousaz en donne l'exemple suivant :
Il est raisonnable de penser que les biens qui ont le plus de rapport à ce que notre nature renferme de plus excellent, sont les plus capables de nous rendre heureux ; car la félicité et la perfection doivent aller d'un pas égal, puisqu'elles sont l'une et l'autre notre but.
Or la science et la sagesse sont des biens qui perfectionnent ce qu'il y a en nous de plus excellent, puisque l'entendement et la volonté sont des facultés beaucoup plus estimables que les sens. Lire la suite...