v. neut. (Grammaire) il se dit dans les Arts, de tout corps, qui trop faible pour l'effort qu'il a à soutenir, cede en quelque point à cet effort ; ainsi on dit, cette barre de fer a flechi, cette poutre a flechi. On a transporté cette acception du physique au moral. On a supposé que le ressentiment d'une injure donnait à l'âme de l'inflexibilité ; et on a dit qu'on avait fléchi un homme offensé, quand on lui avait fait oublier son ressentiment, ou renoncer à la vengeance. Fléchir était neutre au physique, il est devenu actif au moral.