v. a. (Grammaire) il se dit pour se separer de quelqu'un ou de quelque chose ; il a quitté le pays ; je l'ai quitté à moitié chemin ; il a quitté sa femme. Pour se décharger d'une dette ; ce testateur les a quittés de ce qu'ils lui devaient. Pour exempter ou rejeter ; je vous quitte de vos compliments ; je vous quitte de vos visites. Pour se désister, se départir ; j'ai quitté prise ; il a quitté ce dessein. Pour céder au jeu ; je quitte ; le pari est trop fort pour moi. Pour abandonner aux autres ; j'en quitte ma part aux chiens.

QUITTER, donner quittance, ou déclarer qu'on ne demandera rien d'une dette. Je l'ai quitté pour la moitié de ce qu'il me devait. Dictionnaire de Commerce, ibidem.

QUITTER LES ETRIERS, (Maréchalerie) c'est ôter ses pieds de dedans de gré ou de force ; car lorsqu'un cheval emporte le cavalier, celui-ci doit quitter les étriers, ou pour se jeter à terre, ou afin que si le cheval tombe, il n'ait pas les pieds engagés dans les étriers : ce qui est fort dangereux. Le peu de fermeté du cavalier lui fait souvent quitter les étriers, lorsque son cheval trote ou galope.