v. act. (Grammaire) on dit cet officier a ramené plusieurs fois sa troupe à la charge ; alors c'est le reduplicatif d'amener ou conduire. On dit les bergers ramènent leurs troupeaux des champs ; et ramener signifie alors remettre à l'endroit d'où l'on est parti. C'est un correlatif d'amener dans ces phrases et autres, il a amené des marchandises de clinquaille, et il a ramené des vins. Il a encore une acception particulière, lorsqu'on dit, il commandait, dans cette action, huit cent hommes, dont il n'a ramené que deux cent. Le printemps ramène l'hirondelle. Un sage conseil ramène un homme à son devoir. Un juge habîle ramène les autres à son opinion. Il ne faut pas ramener tout à soi. C'est un esprit difficîle à ramener. J'ai ramené cette affaire de loin.

RAMENER, en termes de Manège, c'est faire baisser le nez à un cheval qui porte au vent, qui lève le nez aussi haut que les oreilles, qui ne porte pas en beau lieu. On met des branches hardies, ou la martingale aux chevaux pour les ramener. Voyez BRANCHE, MARTINGALE.