v. act. (Grammaire) ce verbe a toutes les acceptions du substantif rapport ; voyez l'article RAPPORT. On dit, j'ai renvoyé ces présents, on me les a rapportés : ce chien rapporte-t-il ? ce mets me cause des rapports : on s'est appliqué à les choquer par de faux rapports : les chirurgiens ont fait un rapport : cette affaire a été rapportée au conseil : vous serez obligé de rapporter à la succession : les voyageurs rapportent que dans plusieurs contrées on offre l'usage de sa femme, de sa fille aux étrangers qui y abordent : je m'en rapporte à votre jugement : ces deux relations se rapportent : ces deux mots ne se rapportent pas : il faut rapporter toutes ses actions à quelque fin honnête : malheur à celui qui rapporte tout à son propre intérêt : Alexandre eut la sotte vanité de rapporter son origine aux dieux : vous ne rapporterez de cette entreprise ni honneur ni profit : combien votre argent vous rapporte-t-il ? cette terre n'est pas de bon rapport : ces arbres, ces sortes d'emplois sont d'un petit rapport.

RAPPORTER, signifie, dans l'Arpentage, l'action de tracer sur le papier, par le moyen d'un rapporteur, les mesures que l'on a prises sur le terrain.

L'art de rapporter est, pour-ainsi-dire, la moitié de l'arpentage. Voyez ARPENTAGE.

L'aiguille dont on se sert pour cette opération est une aiguille très-fine, dont une des extrémités est enfoncée dans un manche pour la commodité de l'opération, et dont on se sert pour piquer les degrés et les minutes qu'on veut prendre sur le limbe du rapporteur. Voyez RAPPORTEUR. (E)

RAPPORTER, au jeu de Mail, signifie remettre sa boule à cinquante pas de la passe quand on la lui a fait passer en moins de coups qu'on n'est convenu d'en jouer.