v. n. (Jurisprudence) signifie traiter, composer, capituler. Les anciennes coutumes de Bourges, chap. Ve parlent de l'ajourné qui vient chevir à sa partie, c'est-à-dire transiger. Chap. clxviij. elles disent que les héritiers cheviront au partage de la succession. Voyez l'auteur du grand coutumier, page 240. ligne 2. La coutume de Paris, article xxj. et celle de Dourdan, article xxxvij. portent que le seigneur féodal qui a reçu les droits à lui dû., chevi ou baillé souffrance, n'est plus recevable au retrait. Chevir en cet endroit signifie composer. Voyez Carondas et Tournet, sur l'article xxj. de la coutume de Paris.

Chevir, dans les anciens auteurs, signifie aussi se nourrir, alimenter son chef. Voyez Beaumanoir, ch. I. pag. 270. Voyez CHEVANCE. (A)