(Jurisprudence) dans la coutume d'Orléans, artic. cxxiij. se dit d'un cens plus fort que le cens ordinaire, qui dans l'état présent est moins consideré comme le produit de l'héritage, que comme une reconnaissance de la seigneurie directe ; au lieu que le cher-cens est égal à-peu-près au revenu annuel de l'héritage, et par cette raison il n'est point sujet à droit de relevaisons ni ventes dans la coutume d'Orléans : les rentes seigneuriales qui tiennent lieu de cens, sont dans les autres coutumes la même chose que ce que celle d'Orléans appelle cher-cens, et les coutumes de Blais et de Dunais cher-prix. Voyez CHER-PRIX. (A)