Jurisprudence

adj. (Jurisprudence) est la personne adoptée par une autre. Voyez ADOPTION.

Les enfants adoptifs, chez les Romains, étaient considérés sur le même pied que les enfants ordinaires, et ils entraient dans tous les droits que la naissance donne aux enfants à l'égard de leurs pères. C'est pourquoi il fallait qu'ils fussent institués héritiers ou nommément deshérités par le père, autrement le testament était nul.

L'Empereur Adrien préférait les enfants adoptifs aux enfants ordinaires, par la raison, disait-il, que c'est le hasard qui nous donne ceux-ci, au lieu que c'est notre propre choix qui nous donne les autres.

S. f. (Jurisprudence, Histoire ancienne et moderne) est un acte par lequel un homme en fait entrer un autre dans sa famille, comme son propre fils, et lui donne droit à sa succession en cette qualité.

Ce mot vient de adoptare qui signifie la même chose en latin ; d'où on a fait dans la basse latinité adobare, qui signifie faire quelqu'un chevalier, lui ceindre l'épée ; d'où est venu aussi qu'on appelait miles adobatus un chevalier nouvellement fait ; parce que celui qui l'avait fait chevalier était censé en quelque façon l'avoir adopté. Voyez CHEVALIER.

S. m. (Jurisprudence) c'est la portion légitime des héritages et patrimoine en laquelle une fille peut succéder ab intestat. La quatrième partie de l'advenant est le plus que l'advenant dont les pères et mères peuvent disposer avant le mariage de leur fils ainé, en faveur de leur fille ainée ou autre fille mariée la première, soit en forme de dot, ou par autre don de noces. Ragueau.
ou ADVENTIF, adj. m. terme de Jurisprudence, se disent de ce qui arrive ou accrait à quelqu'un ou à quelque chose du dehors. Voyez ACCRETION, etc.

Ainsi matière adventive est celle qui n'appartient pas proprement à un corps, mais qui y est jointe fortuitement.

Adventice se dit aussi des biens qui viennent à quelqu'un comme un présent de la fortune, ou par la libéralité d'un étranger, ou par succession collatérale, et non pas par succession directe. Voyez BIENS.

S. m. (Jurisprudence) Voyez ANTAGONISTE, OPPOSANT, COMBAT, DUEL, etc.