S. m. (Droit coutumier) vieux mot du Droit coutumier, qui signifiait le droit qui est dû pour la place que chacun occupe dans le marché. (D.J.)

TINEL, (Langue française) en latin tinello ; ce mot qui n'est plus d'usage signifiait autrefois dans la cour d'un prince, la salle basse où mangeaient ses officiers, ou de grands seigneurs de sa cour. L'historien de Dauphiné, M. de Valbonnais, dit : le portier de l'hôtel (des dauphins), avait cinq florins de gage ; il était chargé de faire nettoyer les cours et la salle du grand commun, appelée le tinel ; il avait soin d'y faire mettre des bancs, des chaises, et tous les meubles nécessaires ; mais il en pouvait prendre à la fourrière lorsqu'il en manquait ; il dressait les tables, et l'officier de paneterie mettait le couvert : au reste, il ne laissait entrer dans la salle, aux heures du repas, que les officiers qui avaient droit d'y manger, et nul autre n'y était reçu sans un ordre exprès du grand-maître.

Tinel signifiait aussi la cour du roi, de sorte que les gens de cour étaient appelés le tinel, d'un nom général. (D.J.)