Commerce de bois

v. act. terme de commerce de bois ; c'est le débiter, soit en bois de charpente, soit en bois destinés à d'autres usages.
S. m. (Commerce de bois carré) c'est ainsi que ceux qui font ce commerce, nomment une certaine quantité de pièces de bois liées ensemble en forme de radeau. Il faut quatre brelles pour former un train complet. Voyez TRAIN.
adj. (Commerce de bois) on donne ce nom aux arbres que les vents ont abattus dans les forêts : ainsi caablé est synonyme à versé et à chablis. Voyez BOIS.
S. f. (Commerce de bois) petites planches de l'épaisseur de deux, trois, quatre, cinq pouces, dans lesquelles on débite les bois qui sont à l'usage des Tabletiers, Ebénistes, Armuriers, etc.
S. f. pl. (Commerce et Explication des bois) ce terme désigne quelquefois une certaine étendue de buissons, mais plus souvent ce qui repousse des souches d'un bois taillis : l'ordonnance défend de les abattre, soit à la serpe soit à la scie, mais seulement à la coignée. Cepées se dit aussi des souches mêmes. La coupe des têtes et des cepées des saules, marsaux, frênes, aulnes, appartient au fermier actuel, lorsque c'étaient des fruits réglés dont le fermier précédent jouissait, à moins que le propriétaire ne se la soit réservée.