S. m. (Economie rustique) On donne ce nom à tout terrain élevé en plan incliné au-dessus du niveau d'une plaine, supposé que ce terrain n'ait pas une grande étendue. Lorsque son étendue est considérable, comme d'une lieue, d'une demi-lieue, etc. il s'appelle alors une côté ; ainsi coteau est le diminutif de côte. Les coteaux doivent être autrement cultivés que les plaines. Cette culture varie encore, selon la nature de la terre, et l'exposition. Une observation assez générale sur les côtes et coteaux, c'est qu'ils ne sont ordinairement fertiles que d'un côté : on dirait que le côté opposé ait été dépouillé par des courants, et que les terres en aient été rejetées à droite et à gauche sur le côté fertîle ; ce qui acheve de confirmer les idées de M. de Buffon.

COTEE, s. f. (Histoire naturelle ornytholog.) querquedula cristata, seu colymbus, Bell. oiseau du genre des canards. Il est plus petit que le morillon ; il a le corps épais et court, les yeux jaunes et brillans, les pieds et les jambes noires ; le bec est de la même couleur, et large comme celui des canards : les jambes sont courtes, et les pieds larges : la tête, le cou, la poitrine et le ventre, sont de couleur livide. On l'a appelé côté en français, parce qu'il a sur les ailes une bande transversale : il a une crête sur la tête. Bell. Voyez Ald. Ornitholog. lib. XIX. cap. xxxjv. Voyez OISEAU. (I)