S. f. (Economie rustique) grand panier d'osier tressé en ovale, qu'on met dans la cuve, et qu'on foule contre la grappe, afin que le mout le remplisse, et qu'on puisse séparer cette partie liquide du reste.

COULOIRE, (Economie rustique) écuelle de bois, percée par le fond, dont les ouvertures sont fermées d'un linge fin ou d'un tamis, à-travers lequel on passe le lait. Il faut laver souvent la couloire, parce que ce qu'il y reste de fluide s'aigrissant, peut déterminer le lait nouveau qu'on y passe à s'aigrir aussi.

* COULOIRE, (Cuisine) c'est un vaisseau de cuivre étamé, percé d'un grand nombre de trous, dans lequel on pétrit et écrase des légumes et autres substances cuites, dont on extrait le suc qui passe par les trous de la couloire, et qu'on reçoit dans un autre vaisseau pour en faire un coulis, une sauce, etc. d'où l'on voit de quelle importance il serait que ce vaisseau et tous les semblables où l'on travaille, pour ainsi dire, longtemps et avec violence, des substances qui peuvent avoir quelques qualités corrosives, fussent de fer ou de quelque autre métal dont les particules ne fussent point nuisibles au corps humain.

COULOIRE, en termes d'Epinglier, est une espèce de filière dans laquelle on tire le laiton sortant de la première main, pour le réduire à la grosseur dont on veut que les épingles soient.