(Histoire moderne, Economie politique) c'est ainsi que l'on nomme à Amsterdam, et dans d'autres villes de la province de Hollande, des maisons de correction, dans lesquelles on enferme les mauvais sujets, les vagabonds et gens sans aveu, qui ont commis des crimes pour lesquels les lois n'ont point décerné la peine de mort. On occupe les prisonniers à des travaux pénibles, au profit du gouvernement. A Amsterdam le principal de ces travaux consiste à raper des bois des Indes fort durs, pour servir dans les teintures ; c'est-là ce qui a fait appeler ces sortes de maisons de force rasp-huis, ce qui signifie maison où l'on rape.