Droit ecclésiastique

S. f. plur. (terme de Droit ecclésiastique) sortes de bénéfices amovibles, qui ne peuvent se résigner, et peuvent vaquer par l'absence, comme les bénéfices de chantres ou vicaires, choristes, chapelains. Les bénéficiatures ne peuvent être appelées qu'improprement bénéfices ; ce sont plutôt des places destinées à des prêtres chargés pour ce de rendre un service actuel à l'église, et que le chapitre peut destituer, s'ils y manquent pendant deux mois de suite, sans qu'il soit nécessaire de faire précéder aucune monition canonique ; monitions sans lesquelles, suivant le droit commun, on ne pourrait pas priver de son bénéfice un véritable bénéficier.

adj. (terme de Droit ecclésiastique) est un acte par lequel un supérieur octroye une place monacale dans sa maison, à un religieux d'un autre ordre, qui est dans le dessein de se faire transférer dans le sien. Il doit avoir ce bénévol, pour être en état d'obtenir le bref de translation, de peur qu'il ne se trouve sans cloitre et sans demeure fixe. Voyez GIROVAGE. (H)
adj. terme de Droit ecclésiastique, se dit de ce qui concerne un chanoine ; ainsi l'on dit une maison canoniale, un titre canonial.
(COUR) ou cour de chrétienté, nom qu'on donnait en Angleterre à un tribunal tout composé d'ecclésiastiques, par opposition à la cour laye, dont les membres étaient tous laïques.

CHRETIENNE (ÉGLISE) voyez ÉGLISE.

CHRETIENNE, (RELIGION) voyez CHRISTIANISME et RELIGION.

CHRETIENS DE S. JEAN, secte corrompue de chrétiens, répandue à Bassora et aux environs, qu'on nomme aussi Sabéens et Mandaïtes. Voyez SABEENS et MANDAÏTES.

(Droit ecclésiastique) c'est ainsi que s'appelle un recueil des lois ecclésiastiques, dressé par Yves de Chartres, vers l'an 1100. Ce nom est composé de , qui signifie tout, et de , qui veut dire loi ; comme qui dirait collection de toutes les lois ecclésiastiques. (D.J.)