S. m. (Jeu du) on l'appelle ainsi parce que le seul but des joueurs est de toucher et de battre son adversaire, ou de gagner une partie double ou simple par un jan ou par un plain. Ce jeu se règle comme le trictrac, c'est-à-dire qu'il faut pour y jouer un trictrac garni de quinze dames de chaque couleur, de deux cornets, de deux dez et de deux fichets pour marquer les trous ou parties. Il faut placer les dames de même qu'au trictrac, les empilant toutes sur la première lame de la première table, pour les mener ensuite dans la seconde, et y faire son plain ; il faut nommer le plus gros nombre de dez le premier, comme au trictrac. Les doublets ne s'y jouent aussi qu'une fais. Au jeu du toc l'on ne marque pas des points comme au jeu du trictrac, au - lieu de points on marque un trou ou deux, selon le nombre que l'on fait. Ce jeu se joue en plusieurs trous ; il est au choix des joueurs d'en fixer le nombre, et même l'on peut jouer au premier trou. Par exemple, j'ai mon petit jan fait à la réserve d'une demi-case, et au premier coup je fais mon petit jan par un nombre simple ; si c'était au trictrac je marquerais seulement quatre points, mais au toc, je marque le trou, et j'ai gagné la partie, parce qu'on a joué au premier trou. Si en commençant la partie on convient que le double ira, et de jouer au premier trou, alors si je remplis par deux moyens ou par un doublet, ou que je batte une dame par deux moyens ou par doublets, au-lieu que je fasse quelque jan, ou rencontre du jeu de trictrac par doublet, comme si je battais le coin, ou que commençant la partie je fisse jan de deux tables par doublet, ou jan de mézéas par doublet ; en ce cas je gagnerais le double, et celui contre qui je gagnerais me payerait le double de ce que nous aurions joué. Ainsi il faut bien remarquer que les mêmes jans et coups de trictrac se rencontrent dans ce jeu tant à profit qu'à perte pour celui qui les fait. Lorsque l'on joue à plusieurs trous, celui qui gagne un trou de son dé peut s'en aller de même qu'au trictrac.