S. m. (Economie rustique) le petit de la vache.
VEAU, (Diète et Matière médicale) la chair du veau très-jeune est médiocrement nourrissante. Elle est regardée comme humectante et rafraichissante ; et c'est à cause de ces deux dernières qualités qu'on en emploie la décoction ou le bouillon à demi - fait pour tisane ou boisson ordinaire dans les maladies inflammatoires : cette boisson est connue sous le nom d'eau de veau, elle est très-analogue à l'eau de poulet.
La chair du veau, et surtout du jeune veau qui tete encore, a le défaut de la plupart des chairs des autres animaux très-jeunes, elle lâche le ventre, et purge même quelques sujets. On corrige ces qualités par divers assaisonnements, soit acides, soit aromatiques et piquans, comme l'oseille, le vinaigre, le poivre, etc. Mais comme ces assaisonnements sont défendus par eux-mêmes aux sujets délicats et aux convalescens, ce n'est pas une ressource pour eux, et comme d'ailleurs le veau ne saurait être regardé comme une viande absolument saine, le mieux est de la leur refuser ; quant aux usages diététiques des pieds de veau, du foie de veau, etc. voyez ce qui est dit du pied, du foie, etc. des animaux à l'article général VIANDE. (b)
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