(Histoire moderne, Economie) nourriture ordinaire des habitants de Kamtschatka et des peuples sauvages, qui demeurent à l'orient de la Sibérie, vers les bords de l'Océan oriental.

Le yokola se prépare avec toutes sortes de poissons, et l'on s'en sert, comme nous faisons du pain. Tout le poisson que ces habitants prennent, se divise en six parts. Ils font secher les côtés et la queue en les suspendant en l'air ; ils préparent séparément le dos et la partie la plus mince du ventre, qu'ils fument et font secher sur le feu ; ils amassent les têtes dans des troncs, où elles fermentent, ils les mangent malgré leur odeur infectée ; les côtes et la chair qui y reste attachée se sechent et se pulvérisent pour l'usage ; on seche de même les os les plus gros, ils servent à nourrir les chiens.