(Commerce) nous exprimons communément les quantités, la proportion des choses, et les profits qui se font par le commerce, par cent ; ils exigent deux et demi par ou pour cent, pour remettre de l'argent en telle ville : l'intérêt légitime de l'argent est cinq pour cent. Voyez CHANGE, REMISE, INTERET.

Cent est aussi en usage en fait de mesure, pour signifier certaine quantité ou nombre.

Les planches de sapin sont à six vingt le cent ou le grand cent, qui est de 112 livres.

Les lattes et les pieux de cinq pieds sont à cinq fois vingt, et ceux de trois à six fois vingt le cent, le poids de cent ou le grand cent. Voyez QUINTAL.

Cent signifie aussi la perte ou le profit qui se rencontre sur la vente de quelque marchandise : ainsi quand on dit qu'il y a dix pour cent de gain, ou dix pour cent de perte sur une marchandise, c'est-à-dire que l'on y a profité ou perdu dix francs chaque fais.

Cent se dit encore par rapport aux traites et remises d'argent que l'on fait d'une place sur une autre place : ainsi on dit, il en coutera deux et demi pour cent pour remettre en une telle ville.

Le tant pour cent qu'il en coute pour les traites et remises d'argent, est ce que l'on appelle le prix du change. Voyez CHANGE.

Dans les écritures de marchands le tant pour cent se met ainsi en abrégé (2 p. %) c'est-à-dire deux pour cent. Dict. du Comm. (G)