S. m. (Commerce) quelques-uns écrivent estau, et on prononçait autrefois estal. Il signifiait anciennement toutes sortes de boutiques, quoique ce ne fût proprement que le devant de la boutique sur lequel on met l'étalage.

Présentement étau se dit des lieux et places où les marchands-bouchers étalent leur viande dans les boucheries publiques de Paris.

ETAU se dit encore des petites boutiques, soit fixes, soit portatives, où les marchands de marée ou autres menues denrées font leur négoce dans les halles. Enfin étau s'entend des étalages ou ouvroirs des Savetiers ou Ravaudeuses établis au coin des rues. Dictionnaire de Comm. Chamb. et Trév.

ETAU, terme de Serrurerie et de plusieurs autres Professions ; c'est une machine de fer composée de plusieurs pièces et d'une forte vis. Cette machine, qui est fixée à un établi, sert à tenir fermement les pièces d'ouvrage sur lesquelles on se propose de travailler de la lime ou du marteau. Cet outil est nécessaire à beaucoup de professions, et ne doit point manquer dans un atelier de mécanique. On fabrique des étaux depuis le poids d'une livre ou deux, jusqu'à celui de 400, 500, et même 600.

Autant un étau est nécessaire, autant il importe qu'il soit bien fabriqué : nous allons en faire entendre la facture.

Un étau consiste en deux montants parallèles que l'on nomme corps ou jumelles (fig. 6. et fig. 7. Pl. du Taillandier), qui sont attachées ensemble par le bas de l'articulation nommée ginglyme, autrement à charnière, ainsi que l'on voit fig. 7. Chacun de ces corps est percé d'un trou rond x x vers sa partie supérieure, que l'on appelle oeil, au-dessus duquel sont les mâchoires e d, ainsi nommées de leur fonction, qui est semblable à celle des animaux. L'une des mâchoires est fixe ; c'est celle de la jumelle A, qui s'applique à l'établi ; et l'autre, B, est mobile, et peut s'approcher ou s'éloigner horizontalement de la fixe, au moyen d'une forte vis qui passe dans les yeux des jumelles, comme on voit fig. 7, qui représente un étau complet. La vis a, dont la tête est traversée d'un levier, entre dans une boite ou écrou b qui traverse l'oeil de la jumelle fixe.

Chaque jumelle doit être bien corroyée et étirée ; on y épargne un renflement x y, dans lequel on perce l'oeil à chaud. On relève aussi la feuille r r, qui est quelquefois ciselée en forme de coquille, dont l'usage est d'empêcher la limaille de tomber entre la porte de la vis et la jumelle. On soude des bandes d'acier aux parties supérieures e d. Ces bandes d'acier, que l'on taille en façon de limes, sont ce que proprement on appelle les mâchoires, dont les dents ou tailles, outre la pression de la vis, aident à retenir plus fortement les pièces que l'on serre dans l'étau.

Vers le bas de la jumelle fixe on soude à chaud, ou on ajuste avec des rivets perdus deux plaques de fer f g, appelées joues, entre lesquelles la partie inférieure h de la jumelle mobîle est reçue et retenue par une cheville ; laquelle cheville est retenue par un écrou qui traverse les trois pièces. Le prolongement K de la jumelle fixe au-dessous de joues, s'appelle pied, et porte sur le pavé de l'attelier. Le bas de la jumelle mobîle se termine ordinairement par une volute, comme on voit en h.

Entre les joues et les jumelles on ajuste un ressort d'acier G 4, que l'on voit en place fig. 7, dont l'usage est d'éloigner les jumelles l'une de l'autre lorsque l'on lâche la vis ; ce qui fournit le moyen de placer entre les mâchoires ce que l'on veut, et que l'on y comprime, aussi-bien que le ressort, en faisant tourner la vis en sens contraire.

On attache l'étau à l'établi par le moyen de la patte d'oie G 5, et de la bride G 6 qui entoure la partie carrée de la jumelle fixe qui est près de l'oeil. Les parties inférieures ont les arêtes abattues, pour plus de grâce et de legereté. On fixe la bride à la patte par une clavette qui passe dans les mortaises de ces deux pièces, ainsi qu'on la voit dans la fig. 7, et la patte est arrêtée sur l'établi par plusieurs clous, ainsi que l'on peut voir figure première de la vignette.

Ce que nous venons de dire suffit pour faire entendre la fabrique du corps de l'étau, qui est un ouvrage de forge, que l'on repare et reblanchit à la lime plus ou moins. Nous allons expliquer la fabrique de la vis, et l'usage des machines dont on se sert pour la former.

Le corps de la vis est un cylindre de fer massif. Pour le corroyer on prend une barre de fer A 3 d'une longueur convenable, que l'on place entre les deux branches d'une autre barre A 2 de fer plat. On chauffe le tout ensemble ; on le soude et corroye sur l'enclume, jusqu'à ce qu'il soit devenu cylindrique et d'une grosseur convenable. Cette opération faite, on soude sur le cylindre une virole de fer A 4 qui doit former la tête de la vis. On étampe à chaud cette tête entre deux étampes, qui y impriment les moulures et la gorge que l'on voit figure A 5. On y perce à chaud le trou qui doit recevoir le levier a m (fig. 7.) par le moyen duquel on fait tourner la vis dans sa boite.

Après que la vis est forgée, on en tourne le corps et la tête ; le corps, pour le rendre cylindrique ; et la tête, pour perfectionner les moulures que les étampes n'ont formées qu'imparfaitement, et le rendre tel que l'on voit en A 6.

Pour tracer le filet de la vis, on prend une feuille de papier de forme parallélogramme rectangle, dont les dimensions sont données par le développement du cylindre que l'on veut former en vis. On divise les côtés de ce parallélogramme qui représentent la longueur, en autant de parties égales que l'on veut avoir de filets ou spires à la vis. Chacune de ces divisions doit être séparée en deux parties égales. On tire des diagonales 8, 7 ; 2, 6 ; 12, 13 ; 9, 10, etc. qui divisent le parallélogramme en bandes des zones parallèles, que l'on peut remplir alternativement d'une couleur qui les fasse distinguer. Ces zones doivent être telles, qu'en repliant le papier sur un cylindre, les bandes noires se répondent aussi-bien que les bandes blanches, et forment chacune une hélice continue autour du cylindre de la vis sur lequel le papier doit être collé, comme on peut voir fig. A 7.

Lorsque le papier est sec, on fait passer sur le corps de la vis l'empreinte des traits qui sont sur le papier, en le coupant avec le ciseau B 3, que les coups de marteau font imprimer dans le corps de la vis. Quand cette opération est faite, on échope avec le ciseau B 2 le fer compris entre deux traits parallèles ; on repare ensuite à la lime ou à la filière toute cette ciselure, et la vis se trouve faite, comme on voit en A 8.

Les figures 3. 4. 5. de la vignette représentent deux autres manières de former le filet de la vis. La fig. 4 est un tour en l'air, l. La poupée à clavette traversée par un arbre P O (fig.) dont la partie P est formée en vis ; dont les pas sont autant distants les uns des autres, que ceux de la vis qu'on se propose de faire, doivent l'être. m, dans la vignette, la poulie sur laquelle passe la corde du tourneur de roue (fig. 5.) à l'extrémité de l'axe de laquelle est ajustée la pièce n, représentée seule fig. x y. C'est une manivelle double. La fonction de cette pièce est telle, que quoique la roue tourne toujours du même sens, l'ouvrage tourne alternativement sur l'ouvrier ; et au contraire, comme lorsque l'on tourne au pied, il y a de semblables manivelles dans les machines hydrauliques (voyez TOUR), ce que fait aussi l'ouvrier représenté dans la figure k est la perche ; h, la marche ou pédale ; h i k, la corde. Il est à remarquer qu'on ne peut pas faire de vis sur le tour, quand l'ouvrage tourne toujours du même sens ; mais que le mouvement alternatif est nécessaire pour que la vis P ne sorte point de sa poupée.

La figure 3 de la vignette représente le même travail, mais sans le secours de la roue, en tournant seulement un moulinet qui est monté sur la guide, ainsi qu'il sera expliqué en détaillant les pièces qui composent cet affutage, représentées plus en grand dans les figures du bas de la Planche.

A B C D E F G, est en grand l'affutage de la fig. 4 : A, tourillon qui coule dans la poupée à lunette marquée V : V 2, les collets d'étain ou de cuivre qui embrassent ce tourillon : B, portion de la vis commencée avec les burins, bec-d'âne, grain d'orge, t, u : C, carré de la vis, qui est une vis de presse : P, la boite qui reçoit le carré, dont le corps est représenté en M ; en M 2, sa virole garnie de quatre vis qui compriment le carré ; la même boite est représentée en K L toute montée : F, l'arbre : E, la poulie sur laquelle passe la corde venant de la roue : G H ; poupée des clavettes, dont la coupe se voit en S S T ; N, une des clavettes ou guides : R, une des clés qui assurent la poupée sur le banc du tour : Q, la poulie : E, I, la vis de la presse toute achevée : X Y, extrémité des peignes droits et de côté, avec lesquels on trace les pas de vis, et dont on se sert aussi pour former les vis à filets aigus, différents des filets carrés des vis d'étaux : z et z 2, autre vis de presse, dont le carré est percé pour y passer des leviers, et dont le collet pratiqué à l'extrémité, sert à relever le sommier. Voyez PRESSE.

Explication des figures de l'affutage de la figure 3. e e, banc de l'établi : f l, poupée du guide, qui porte une boite ou écrou dans laquelle passe la vis de l'arbre-guide : g, la boite qui reçoit le carré réservé à la tête de la vis d'étau, où il est assuré par une ou deux vis : on coupe ce carré après que la vis est faite : h k, deux poupées dans lesquelles le cylindre de la vis tourne et coule en long au désir du guide : i, le porte-outil représenté séparement en q r : s, la clé qui assure le porte-outil sur le banc : p o o, appareil des deux poupées et de la vis d'étau, représenté séparément.

Les machines que nous venons de décrire, sont peu en usage aujourd'hui : la plupart des vis d'étau et de presse se font au ciselet, comme nous avons dit ci-dessus ; l'adresse des ouvriers est telle, que les pas de vis sont également bien formés : j'excepte celles que leur petit volume permet de former dans la filière double (voyez FILIERE), qui sont toujours mieux faites par ce moyen.

Reste à parler de la fabrique de la boite ou écrou. On prend, pour la former, une plaque de fer d'une épaisseur convenable D 2, que l'on roule et arrondit sur un mandrin. On soude cette boite, comme elle est en D 3. Ainsi formée, la vis pour laquelle elle est faite, doit y entrer un peu librement. On prend ensuite une verge de fer doux, de calibre à entrer dans les entre-filets de la vis, où on l'y plie comme on voit en C 2, C 3, jusqu'à ce que toute la vis en soit remplie. On lime l'excédent de ce filet, jusqu'à ce qu'il arase presque la vis ; et que tout monté sur cette vis, il puisse entrer, quoiqu'un peu à force, dans la boite D 3, où on le laisse en retirant seulement la vis. On enfîle sur la boite la rondelle E 2, et on y ajuste le lardon D 5, comme on voit en D 4 ; et on braze toutes ces pièces ensemble avec du cuivre. Voyez BRAZER et SERRURERIE. On braze de la même manière diverses autres rondelles, dont les unes sont embouties pour former une culasse, comme on voit en I 2, et en E 3. On tourne cette culasse, si l'on veut, et la boite ou écrou est achevé, ainsi que la fig. D 6 le représente. On distingue dans cette fig. le lardon et la tête de la vis. La figure I 2 représente la même boite sous un autre aspect, avec le levier qui traverse la tête de la vis.

La virole que l'on voit figure D 4, et qui reparait dans toutes les autres figures de la boite, forme une portée qui s'applique contre la partie extérieure de l'oeil de la jumelle fixe A (figure 6), et empêche la boite de passer d'un bout à l'autre au-travers de l'oeil. Le lardon D 4 entre dans une entaille pratiquée à la partie inférieure de l'oeil de cette jumelle. Ce lardon empêche la boite de tourner dans l'oeil lorsque l'on tourne la vis, qui a, ainsi que la boite, une portée qui s'applique sur la face antérieure de la jumelle mobile, sur laquelle on applique une rondelle E 2, qui préserve la face de l'oeil de l'usure que le violent frottement ne manquerait pas d'y causer.

La figure 7 représente un étau à pied tout monté, et prêt à être appliqué à un établi. On y voit le ressort G 4 qui repousse la jumelle mobile, et fait bâiller la mâchoire, lorsque l'on détourne la vis de m vers n : on tourne de n vers m pour comprimer la pièce d'ouvrage que l'on a mise entre les mâchoires.

Un étau considéré mathématiquement, est une machine composée de trois machines simples ; d'un levier m a, d'une vis a b, et d'un levier du troisième genre, c d e, qui est la jumelle mobile. L'action combinée de ces trois machines simples, donne la compression de l'étau, pression beaucoup plus grande que l'action de la main sur l'extrémité du levier m. Mais on peut trouver directement cette pression, ou le rapport qu'elle a avec la puissance appliquée en m, en faisant usage du principe de M. Descartes. Pour cela, après avoir fermé l'étau entièrement, on remarquera à quel point de la circonférence (dont la tête de l'étau est le centre) répond l'extrémité m du levier a m. On ouvrira l'étau d'un seul tour de vis, jusqu'à ce que le levier soit revenu au même point de la circonférence où il s'était arrêté. On mesurera avec une échelle quelconque l'intervalle qui alors se trouvera entre les mâchoires. On mesurera aussi avec la même échelle la longueur du levier a m, à compter du centre de la tête jusqu'au point où la puissance s'applique. On déduira (toujours en mêmes parties de l'échelle) la circonférence, dont le levier a m est le rayon. On divisera ensuite cette circonférence par l'intervalle qui est entre les mâchoires, et le quotient exprimera le rapport de la compression à la puissance. Ainsi si on nomme a le rayon du cercle décrit par le levier a m, et b l'intervalle entre les mâchoires, la circonférence sera 44 a /7 ; et divisant ce produit par b, intervalle entre les mâchoires, le quotient 44 a /7 b sera à l'unité, comme la force de compression est à la puissance.

On a trouvé nouvellement le moyen de fabriquer les boites d'étaux et de presses, en sorte que le filet de l'écrou est de la même pièce que la boite ; ce qui a beaucoup plus de solidité que le filet brazé. Cependant ce dernier, lorsqu'il est bien brazé et ajusté, est capable de résister à de très grands efforts. Nous expliquerons à l'article VIS ou TAREAU, la fabrique de ces sortes de boites.

Il y a beaucoup de petits étaux qui n'ont point de pied. Ces sortes d'étaux se fixent à l'établi, au moyen d'une patte qui est de la même pièce que la jumelle fixe, et d'une vis dont la direction est parallèle à la jumelle : on comprime l'établi entre cette patte et la partie supérieure de la vis. (D)

ETAU, outil d'Aiguillier-Bonnetier, représenté dans sa Planche, figure 3, est une machine qui sert à creuser les châsses des aiguilles du métier à bas. A, la queue en forme de pyramide, qu'on enfonce comme celle d'un tas d'orfévre, dans un billot de bois. B, le corps de l'étau, qui a un rebord a a a qui empêche l'étau d'enfoncer dans le billot. Les deux mâchoires laissent entr'elles une ouverture carrée F, dans laquelle on place une pièce d'acier G, laquelle a une gravure qui reçoit l'aiguille dont on veut faire la châsse. La pièce G est arrêtée dans l'ouverture F par la vis E qui la presse latéralement : la pièce C l'empêche de sortir par le côté par où elle est entrée ; l'autre côté étant plus étroit, l'empêche également de sortir. Au-dessus de la gravure de la pièce G est une ouverture n, dans la mâchoire courbe de l'étau : cette ouverture doit répondre exactement au-dessus de cette gravure, et de l'aiguille qui y est placée. On assemble avec le corps de l'étau la pièce H, au moyen de trois vis 1, 2, 3, qui font joindre cette pièce sur les deux mâchoires. Il y a dans le plan supérieur de cette pièce une ouverture m, par laquelle on fait passer le poinçon K L, qui passe ensuite par l'ouverture n de la mâchoire inférieure de l'étau : ainsi le poinçon est exactement dirigé sur l'aiguille, sur laquelle on le frappe avec un marteau ; le poinçon fait ainsi une empreinte sur l'aiguille, qu'on appelle châsse. Voyez CHASSE, et les figures des aiguilles des bas au métier.

L'étau des Arquebusiers est exactement fait comme les étaux des Serruriers, et sert aux Arquebusiers pour tenir en respect les pièces qu'ils veulent limer.

Les étaux à main de l'Orfèvre, du Bijoutier, et de plusieurs autres Ouvriers en métaux, sont des espèces de tenailles qui se resserrent et s'ouvrent par le moyen d'une vis et d'un écrou qui s'approchent et s'écartent à volonté d'une des branches de l'étau. Ils se terminent à leur extrémité inférieure par une charnière semblable à celle d'un compas simple. Les mâchoires en sont taillées en lime horizontalement, et ont à leur milieu, vis-à-vis, un trou qui les prend de haut en-bas, pour recevoir le fil ou autre matière propre à être travaillée. Voyez les explications de nos Planches.

L'étau à bagues du Metteur en œuvre, est formé de deux morceaux de buis plats, serrés avec une vis de fer, dont on se sert pour former à l'outil différents ornements sur les corps de bagues ; ce qui pourrait s'exécuter difficilement dans un étau de fer, dont les mâchoires corrompraient les parties déjà travaillées.

L'étau du Chaînetier est semblable à tous les étaux des autres métiers.

Celui du Charron est un étaux ordinaire, et les Charrons s'en servent pour serrer les écrous, et former des vis à la filière.

L'étau du Coutelier ne diffère pas de l'étau du Serrurier.

L'étau à brunir du Doreur, est une tenaille dont les mâchoires sont tarrodées, et prises dans deux morceaux de bois assez larges, qui servent à ménager la pierre à brunir. Voyez les Planches du Doreur.

L'étau à main du Doreur, est un étau qui sert à tenir une petite pièce à la main : il y en a de toute espèce. Voyez les Planches du Doreur.

Les étaux plats du Doreur sont des espèces de tenailles dont les mâchoires sont renversées en-dehors, et dont les Doreurs se servent pour retenir les pièces sur leur plat ; elles sont assemblées par une charnière à leur extrémité, et ont un petit ressort dans le milieu.

L'étau du Fourbisseur est fait comme les étaux des autres ouvriers, et n'a rien de singulier. Voyez l'article ETAU, Serrurerie.

Il en est de même de l'étau du Ferblantier.

L'étau du Gainier est à branches plates, carrées, et semblable à celui des Horlogers ; les Gainiers s'en servent pour serrer des petites vis, et pour les tenir plus commodément.

L'étau du Gainier, mais en gros ouvrage, ressemble à celui des Serruriers, etc. et sert à différents usages, mais principalement à plier les coins et ornements qu'on pose sur les ouvrages.

L'étau de bois des Orfèvres, est une sorte de tenaille dont les mâchoires sont retenues par un écrou de fer qui les approche ou les éloigne l'une de l'autre à volonté. On se sert de cet étau pour y serrer des pièces finies, et dont on veut conserver le lustre, que le fer amatirait.