s. m. (Commerce) nom que l'on donne à des paquets de laine d'Angleterre, et qui leur vient de la manière dont ils sont contournés.



BOUCHON, (Jardinage) on donne ce nom à ces paquets de toîle filée ou formée par les chenilles, qu'on aperçoit à l'extrémité des arbres et des arbrisseaux, surtout en hiver quand il n'y a plus de feuilles, et dans lesquelles ces insectes se conservent pendant cette saison. On détruit les bouchons le plus exactement qu'on peut.

BOUCHON, (Manège) c'est un tortillon de paille ou de foin qu'on fait sur le champ, pour frotter le corps d'un cheval, surtout quand il a chaud.

Bouchorner un cheval, c'est le frotter avec le bouchon. (V)

BOUCHON de contre-potence, signifie, parmi les Horlogers, une petite pièce de laiton, dont une partie, qui est comme un gros pivot, entre à frottement dans le trou de la contre-potence d'une montre. Voyez b, fig. 44. Pl. X. de l'Horlogerie.

Cette pièce reçoit un des pivots de la roue de rencontre dans un petit trou, que les habiles Horlogers font ordinairement avec un poinçon; parce qu'il faut qu'il ait peu de profondeur, que le fond en soit plat, et qu'il sait, ainsi que les parais, bien écroui et bien poli.

Le trou de la contre-potence est rond, pour qu'on puisse y faire tourner le bouchon; ce qui est nécessaire afin de pouvoir donner à la roue de rencontre la situation convenable, en variant par ce mouvement la position du trou du bouchon. Voyez CONTRE-POTENCE, ROUE DE RENCONTRE, POTENCE , etc. (T)

BOUCHONS, s. m. pl. Les ouvrières occupées au tirage de la soie donnent ce nom à des inégalités et grosseurs qui se rencontrent dans le fil au sortir de dessus le cocon et de dedans la bassine; défauts qui en rendent le tirage plus difficile, et la soie tirée moins parfaite.