S. m. (Commerce) on nomme ainsi à Amsterdam ce que nous appelons en France un lot en termes de commerce.

Dans les ventes au bassin qui se font à Amsterdam, c'est-à-dire dans les ventes publiques où les marchandises se crient en présence des vendus-meesters ou commissaires députés des bourguemestres ; il y a certaines sortes de marchandises dont le vendeur fait les cavelins aussi grands ou aussi petits qu'il le juge à propos, par rapport ou à leur valeur ou à la quantité qu'il en veut vendre ; et d'autres dont les cavelins sont réglés par l'ordonnance du bourguemestre.

De la première sorte sont la cochenille, les soies, l'indigo, le poivre, le caffé, le sucre de Bresil, les prunes, et plusieurs autres : de la seconde sont les vins, les eaux-de-vie, le vinaigre. Ces cavelins se règlent par balles, caisses, serons, pièces, demi-pièces ; et ceux des liqueurs, par tonneaux, barriques, bottes, pipes, aams, avec tant de plokpenin, c'est-à-dire de denier à Dieu, par cavelin. Voyez en le détail dans le dictionn. du Commerce, tome II. page 135. (G)