S. m. (Commerce) terme en usage dans l'exploitation de la ferme du tabac. On entend par ce mot ceux qui font en détail le débit du tabac, qu'ils vont chercher en gros dans les bureaux généraux du tabac. On fait aux débitants une remise de quelqu'once ou demi-once par livre de tabac, suivant la qualité de cette marchandise, à cause du déchet que produit le trait, quand on la pese par petite partie.

Les débitants de Paris ont ordinairement un compte ouvert avec le receveur du bureau. On ne peut être débitant sans permission du fermier, sous peine d'amende et de confiscation. Dict. de Comm. de Trév. et Chambers. (G)