Commerce

S. f. (Histoire moderne et Commerce) est une entrée ou impôt mis sur la bière, l'aîle ou bière douce, le cidre, et autres liqueurs faites pour les vendre, dans le royaume d'Angleterre, dans la principauté de Galles, et dans la ville de Berwick, sur la rivière de Twed. Voyez IMPOT.

L'impôt de l'excise fut d'abord accordé au roi Charles second par un acte du parlement en l'année 1660, pour la vie de ce prince seulement : mais il a été continué et augmenté par différents parlements sous les différents princes qui ont regné depuis, et il a été étendu à l'Ecosse. Cet impôt dans l'état où il est actuellement, est sur le pied de 4 s. 9 d. par tonneau de bière forte ou d'aile, et de 1 s. 6. d. pour petite bière.

S. m. (Histoire moderne et Commerce) on nomme ainsi à la Chine un mandarin établi commissaire pour la perception des droits d'entrée et de sortie : c'est une espèce de directeur général des douannes. Voyez DOUANNE.

S. m. (Histoire moderne et Commerce) maison des manufactures royales en Perse. On y fait des tapis, des étoffes d'or, de soie, de laine, des brocards, des velours, des taffetas, des jaques de maille, des sabres, des arcs, des flèches et d'autres armes. Il y a aussi des Peintres en miniature, des Orfèvres, des Lapidaires, etc. Dictionnaire de Trévoux.
S. m. (Histoire moderne et Commerce) qualité honorable que les Turcs ont coutume de donner aux marchands qui font le commerce en gros. Dict. de Commerce.
(Histoire moderne et Commerce) ancien peuple d'Allemagne qui s'établit en Italie dans la décadence de l'empire romain, et dont on a longtemps donné le nom en France aux marchands italiens qui venaient y trafiquer, particulièrement aux Génois et aux Vénitiens. Il y a même encore à Paris une rue qui porte leur nom, parce que la plupart y tenaient leurs comptoirs de banque, le commerce d'argent étant le plus considérable qu'ils y fissent.

Le nom de lombard devint ensuite injurieux et synonyme à usurier.