Politique

(Ordre encyclopédique, Théologie, Morale, Politique) la tolérance est en général la vertu de tout être faible, destiné à vivre avec des êtres qui lui ressemblent. L'homme si grand par son intelligence, est en même temps si borné par ses erreurs et par ses passions, qu'on ne saurait trop lui inspirer pour les autres, cette tolérance et ce support dont il a tant besoin pour lui-même, et sans lesquelles on ne verrait sur la terre que troubles et dissentions. C'est en effet, pour les avoir proscrites, ces douces et conciliantes vertus, que tant de siècles ont fait plus ou moins l'opprobre et le malheur des hommes ; et n'esperons pas que sans elles, nous rétablissions jamais parmi nous le repos et la prospérité.

S. m. pl. (Histoire moderne, Politique) c'est ainsi que l'on nomme en Pologne les lettres que le roi adresse aux seigneurs et aux états du royaume pour la convocation de la diete, ou pour les inviter à quelqu'assemblée relative aux intérêts de la république.

(Ordre encyclopédique, Morale ,Politique) il est plus sur de connaître la vertu par sentiment, que de s'égarer en raisonnements sur sa nature ; s'il existait un infortuné sur la terre, qu'elle n'eut jamais attendri, qui n'eut point éprouvé le doux plaisir de bien faire, tous nos discours à cet égard seraient aussi absurdes et inutiles, que si l'on détaillait à un aveugle les beautés d'un tableau, ou les charmes d'une perspective. Le sentiment ne se connait que par le sentiment ; voulez vous savoir ce que c'est que l'humanité ? fermez vos livres et voyez les malheureux : lecteur, qui que tu sais, si tu as jamais gouté les attraits de la vertu, rentre un instant dans toi même, sa définition est dans ton cœur.