S. m. (Histoire naturelle) c'est ainsi qu'on nomme la progression des limaçons, des vers de terre, des sangsues, et autres animaux semblables, dont le mouvement n'est guère plus composé que celui des huitres dans son principe, quoiqu'il ait un effet plus diversifié. Ce mouvement consiste dans une contraction, par laquelle le corps long et étroit de l'animal s'accourcit, rentre en lui-même, et se ralonge ensuite. Dans cette manière d'aller, une moitié du corps demeure appuyée sur la terre, s'y affermit par sa pesanteur, pendant que l'autre s'allonge et s'avance en glissant, puis s'affermit à son tour, et retire à elle la partie de derrière, à-peu-près de la même manière que nous appuyant sur un pied, nous avançons l'autre, sur lequel nous nous appuyons ensuite. (D.J.)