(Histoire naturelle) nom que les Portugais donnent à des pierres dont ils font usage dans la médecine, et à qui, ainsi que les Malabares, ils attribuent la vertu de rafraichir. Ils en ont quatre espèces : la première est jaune mélée de blanc, de bleu, de rouge et de verd ; elle est d'une dureté médiocre, cependant on peut aisément la pulvériser ; il y en a des morceaux qui sont parsemés de grenats et de rubis. La seconde espèce est verte, et elle ressemble à du jaspe poli, mais elle est fragile, et composée de lames et de fibres faciles à écraser. La troisième est blanchâtre, et semblable à du talc. La quatrième est très-blanche, et plus compacte que les autres. On s'en sert dans les maladies inflammatoires, dans les fièvres chaudes, et contre la morsure des bêtes venimeuses. Extérieurement on la mêle avec des jus d'herbes pour les inflammations des yeux et des autres parties du corps ; on se sert pour cela indifféremment de l'une de ces sortes de pierres ; cependant on croit que celle qui est verte est la plus propre contre les maux de reins. Il parait que ces pierres sont calcaires et absorbantes. Voyez Ephemerides nat. curios. Decad. II. anno. 1.