S. m. (Histoire naturelle, Botanique exotique) nom chinois d'un arbre qui tient du cyprès et du genièvre. Le tronc qui a environ un pied et demi de circuit, pousse des branches qui se partagent en une infinité d'autres, et forment un buisson verd, épais et touffu ; ses feuilles sont longues, étroites, piquantes, disposées le long des rameaux par files, tantôt au nombre de cinq, et tantôt au nombre de six. Les rameaux qui sont couverts de ces feuilles longues, se trouvent principalement en-dessous et au-bas des branches, tout le haut et le dessus n'étant que cyprès.

L'écorce de cet arbre est un peu raboteuse, d'un gris-brun tirant sur le rouge en certains endroits ; le bois est d'un blanc rougeâtre, semblable à celui de genièvre, ayant quelque chose de résineux ; ses feuilles, outre l'odeur d'un cyprès, sont d'un goût fort amer mêlé de quelque âcreté.

Ses fruits sont verts, ronds et un peu plus gros que les baies de genièvre, d'un verd olivâtre et d'une odeur forte ; ils sont attachés aux branches par de longs pédicules ; ils contiennent deux grains roussâtres en forme de petits cœurs, et durs comme les grains de raisin. (D.J.)