S. m. (Botanique exotique) arbre des îles Antilles, nommé par Jean Bauhin papyracaea arbor guajabara ; par les Caraibes, oulienis, et par les Espagnols, vero. Cet arbre croit à une hauteur médiocre, et rampe presque par terre au bord de la mer ; mais dans un bon terroir il devient assez haut. Sous l'écorce de son tronc, après qu'on a enlevé un aubier blanc de l'épaisseur de deux pouces, on trouve un bois rouge, solide, propre à des ouvrages de menuiserie. Ses feuilles sont rondes, larges comme la paume de la main, épaisses, vertes au fort de l'été, et rouges sur le déclin. Ses fleurs sont de petites fleurs comme celles de la vigne ; il leur succede des baies rougeâtres, et de la grosseur d'une naisette. Au lieu de pepins, chaque grain a sous une tendre pellicule, et sous fort peu de substance aigrelette, rafraichissante, et d'assez bon gout, un noyau fort dur. (D.J.)