ou BOIS-PUANT, (Histoire naturelle) Dioscoride a connu cet arbrisseau ; il le décrit, liv. III. chap. clxvij. et lui attribue quelques propriétés médicinales. Selon nos Botanistes, l'anagyris est fort rameux ; son écorce est d'un verd brun ; son bois jaunâtre ou pâle ; ses feuilles rangées trois à trois, oblongues, pointues, vertes en-dessus, blanchâtres en-dessous ; d'une odeur si forte et si puante, surtout quand on les écrase, qu'elles font mal à la tête ; sa fleur jaune et semblable à celle du genêt, suivie de gousses longues d'un doigt, comme celles des haricots, cartilagineuses, contenant chacune trois ou quatre semences grosses comme nos plus petites fèveroles, formées en petits reins ; blanches au commencement, puis purpurines, et enfin noirâtres et bleues, quand elles sont tout à fait mûres ; sa feuille passe pour résolutive, et sa semence pour émétique. Voyez le dictionn. de Médecine.