S. m. (Botanique) nom donné par Linnaeus à un genre de plante très-étendu, qui comprend non-seulement les parthenia de quelques botanistes, mais encore le partheniastrum de Dillenius, et l'histerophorus de Vaillant. Voici le caractère de ce genre de plantes : le calice commun est très-simple, composé de cinq pétales étendus, arrondis et égaux ; la couronne de la fleur est composée et convexe ; les demi-fleurons sont nombreux, et ceux qui sont hermaphrodites se trouvent placés dans le centre : les fleurs hermaphrodites sont monopétales, tubuleuses, droites, avec les bords divisés en cinq segments : elles ont cinq filets capillaires de la longueur de la fleur, et qui servent d'étamines. Le pistil a un germe placé sous le calice, et à peine visible : le stîle est très-délié, plus court que les étamines, et sans stigma. Dans les fleurs femelles, le germe du pistil est contourné, et de forme aplatie ; le stîle est très-menu, et de la longueur de la fleur. Il n'y a point d'autres fruits que le calice, lequel reste sur la plante. La graine des fleurs hermaphrodites est stérîle ; ces fleurs sont rangées en forme de tête, de manière que chaque fleur femelle a deux fleurs hermaphrodites qui lui sont adossées. Voyez Linnaei gen. plant. pag. 455. Dilenn. gen. 13. Hort. elth. 22. Vaillant, A. G. 1720. pag. 1719. (D.J.)