S. m. (Histoire naturelle, Botanique) c'est un arbre odoriférant du Japon, que Kempfer prend pour l'aquila, ou bois d'aigle, espèce d'aloè, et dont il croit que ce sont les morceaux les plus résineux, et par conséquent ceux qui ont le plus d'odeur, auxquels on donne le nom de calamba. Son tronc, dit-il, est haut d'une coudée, droit, mince, d'un verd agréable, garni de feuilles dès le bas, couvert de poil, et se partageant en deux branches. Ses feuilles naissent une à une, éloignées d'un pouce entr'elles, semblables à celles du pêcher, d'un vert brillant et vif de chaque côté, sans découpure ; mais avec un gros nerf qui règne au milieu sur le dos, dans toute leur longueur, et qui couvre des deux côtés quantité de petits rameaux fins et presque imperceptibles. Cette description est d'autant plus curieuse, qu'on n'avait qu'une connaissance imparfaite de cet arbre. On savait seulement, comme l'observe aussi Kempfer, qu'il ne se trouve que dans les endroits les plus reculés des bois et des montagnes. Suivant le rapport des Japonais et des Siamais, il n'acquiert l'odeur qui le rend si précieux, que lorsqu'il est tout à fait vieux.