S. m. (Histoire moderne, Botanique) nom que les Japonais donnent à l'arbre dont ils tirent le camphre. Il croit dans les forêts sans culture, est fort élevé, et si gros que deux hommes peuvent à peine l'embrasser. Ses feuilles sont d'un beau verd, et sentent le camphre. Pour en tirer le camphre, ils prennent les racines et les feuilles les plus jeunes de cet arbre, les coupent en petits morceaux, et les font bouillir pendant quarante-huit heures dans l'eau pure, le camphre s'attache au couvercle du chapiteau du vaisseau de cuivre où s'est fait la décoction ; ce vaisseau a un long col auquel on adapte un très-grand chapiteau. Voyez Ephemerides natur. curios. Decuriâ II. ann. X. obs. 37. pag. 79.