La sarcocolle obéit sous la dent ; elle se dissout dans l'eau : lorsqu'on l'approche d'une chandelle, elle bout d'abord, et jette ensuite une flamme brillante ; on doit choisir celle qui est spongieuse, blanche et amère. On l'apporte de Perse et d'Arabie. Il y a une autre sorte de sarcocolle brune, sordide et en masse dont Pomet fait mention ; mais c'est une sarcocolle impure qu'on doit rejetter.

La plante qui donne ce suc gommeux, n'a été décrite par aucun auteur, soit ancien, soit moderne, de sorte qu'on ne la connait pas encore aujourd'hui ; les Grecs n'employaient la sarcocolle qu'extérieurement pour dessécher les plaies ; et en effet, elle peut servir à les déterger et les consolider ; elle entre dans l'onguent mondificatif de résine. (D.J.)