Le mot artillerie s'applique aussi quelquefois aux anciennes machines de guerre, comme aux catapultes, aux béliers, etc. Voyez BELIER, MACHINE, CATAPULTE, etc.

L'ARTILLERIE se prend aussi pour ce que l'on appelle autrement pyrotechnie, ou l'art des feux d'artifice, avec tous les instruments et l'appareil qui lui sont propres. Voyez PYROTECHNIE. Ceux qui ont écrit sur l'artillerie, sont Casimir, Semionowitz, Polonais, Buchnerus, Braunius, Mieth ; et Saint-Remi, dans ses mémoires d'artillerie, qui contiennent une exacte description de toutes les machines et instruments de guerre dont on fait usage présentement, avec tout ce qui y a rapport ; le chevalier de Saint-Julien, qui a donné en 1710 la forge de Vulcain ou l'appareil des machines de guerre ; M. Belidor, auteur du Bombardier François ; M. Dulacq, officier d'artillerie du roi de Sardaigne, qui a donné un livre intitulé Théorie nouvelle sur le mécanisme de l'artillerie, imprimé à Paris chez Jombert en 1741 ; M. le Blond, professeur de Mathématique des pages de la grande écurie du Roi, qui a donné en 1743 un traité de l'Artillerie, ou des armes et machines en usage à la guerre depuis l'invention de la poudre. C'est un précis des connaissances les plus utiles aux officiers sur tout ce qui concerne l'artillerie et ses usages.