S. f. danse qui s'exécute à quatre, à six et à huit personnes. L'invention en est moderne : elle est composée de pas différents, selon la nature des airs sur lesquels on danse. Au bal de l'Opera on danse dans les deux bouts de la salle des contredanses différentes. On n'exécute guère dans les bals ni dans les assemblées, la Bretagne, l'Allemande, la Mariée, etc. qui étaient autrefois à la mode. La contredanse est plus gaïe ; elle occupe plus de monde, et l'exécution en est aisée : il n'est pas étonnant qu'elle ait prévalu sur toutes les autres. On fait des contredanses sur tous les airs nouveaux qui ont de la gaïeté. Celle des fêtes de Polimnie, ballet de M. Rameau, représenté en 1745, fut si goutée, qu'on n'a guère fait depuis de ballet sans contredanse ; c'est par-là qu'on termine pour l'ordinaire le dernier divertissement, afin de renvoyer le spectateur sur un morceau de gaïeté. (B)