petit outil, voyez nos Pl. d'Horlogerie, dont se servent les Horlogers pour mettre de l'huîle aux pivots des roues d'une montre ou d'une pendule. Il ne consiste qu'en une partie T, qui a une petite cavité dans son milieu, et une tige M fort menue. Pour qu'il soit bien fait, la tige contre la partie T doit être la plus déliée qu'il est possible. La figure de cet outil est fondée sur les lois de l'attraction de cohésion des fluides. On sait que, selon les lais, les fluides s'attachent toujours aux parties d'un corps, où le même volume de fluide peut toucher en même temps le plus grand nombre des parties du corps ; par conséquent supposant une goutte d'huîle entre M et T, elle montera vers T, la surface de ce corps étant plus grande vers ce point ; ainsi en trempant cet outil dans l'huile, on l'en retirera chargé d'une petite goutte qui sera toujours fixée au bout T. Cet outil, quoique de peu de conséquence, est fort utîle dans les montres, parce qu'on est souvent obligé de mettre de l'huîle à certaines parties, sans en mettre à celles qui l'environnent ; car souvent elle serait fort nuisible, comme si en en mettant au pivot d'en-bas du balancier, on en mettait à la palette ; de plus, cette huîle déplacée fait souvent extravaser celle que l'on a mis dans l'endroit où elle était nécessaire.