s. f. divination qui se faisait par le moyen des plantes et des arbrisseaux. Ce mot est formé du Grec βοτάνη, herbe, et de μαντεία divination.

On se servait, dans la botanomancie, de branches ou de rameaux de verveine, de bruyere, de figuier, et d'autres simples ou arbrisseaux, sur lesquels on écrivait le nom et la question du consultant. Les auteurs ne nous disent pas de quelle manière se faisait la réponse, ni par quels signes elle se manifestait. Il est à présumer que les prêtres ou les devins la rendaient de vive-voix. On faisait grand usage dans la botanomancie de branches de tamarin ou de bruyere, parce que cet arbrisseau était particulièrement consacré à Apollon, qui présidait à la divination, et à qui l'on avait donné le surnom de myricœus, du Latin myrica, qui signifie bruyere, et à celle-ci l'épithète de prophétique. Au reste il ne faut pas confondre la divination dont nous parlons ici, avec la coutume qu'avait la sibylle de Cumes d'écrire ses réponses sur des feuilles. (G)