On trouve en France au cabinet du roi, et chez des particuliers, plusieurs espèces de ces anciennes monnaies, dont il est facîle de faire la comparaison. On peut voir dans le tome XXI. de l'acad. des Belles-Lettres, la description de deux de ces tétradrachmes, que les Antiquaires nomment médaillons, et qui étaient dans le cabinet de M. Pellerin. Ils sont très-bien conservés, et pesent trois gros, et cinquante-un grains. En supposant qu'ils sont au même titre que l'argent qui a cours en France, le tétradrachme de Tyr vaut au poids cinquante-sept sols six deniers de notre monnaie actuelle. (D.J.)