Quelques auteurs proposent de couper ou détruire les gros vaisseaux du visage contre la maladie nommée goutte-rose, (voyez GOUTTE-ROSE), dans le dessein d'intercepter le cours du sang vers cette partie. Bayrus, pract. lib. VIII. cap. IIIe dit que la rougeur du visage vient quelquefois de l'abondance du sang, qui, rapporté par la grande veine du front, se répand subitement dans tout le visage. Une comtesse l'ayant consulté à cette occasion, il aperçut que lorsqu'elle lui parlait, le sang se répandait précipitamment de cette veine sur tout le visage. Il fit raser l'endroit de la veine un peu au-dessus de la suture coronale ; il cautérisa la peau, et comprima avec un bandage convenable la veine dont le cautère fit l'ouverture, et la malade fut délivrée pour toujours de ses rougeurs, la face se trouvant privée par la destruction de cette veine, du sang qu'elle lui rapportait. (Y)