FINIR, chez les Ouvriers en fer et autres, c'est donner à l'ouvrage sa dernière perfection, y mettre la dernière main.

FINIR, en terme d'Eventailliste, c'est mettre la dernière couleur, et achever parfaitement les peintures d'un éventail.

FINIR, en terme d'Orfèvre en grosserie, c'est adoucir les pièces à la lime, et les mettre en état de passer au poli, de sorte qu'elles ne retournent plus à l'orfévre.

En terme d'Orfèvre-Bijoutier, c'est monter les charnières des tabatières, et les mettre en fermeture, reparer les charnières, les polir, terminer les coins et les fermetures ; c'est dans cette opération que brille particulièrement l'attention d'un artiste scrupuleux, la rondeur d'une charnière, la jonction exacte de ses coulisses, et de l'assemblage de ses charnons : son roulement ne doit être ni trop dur ni trop lâche : la douceur d'une fermeture et sa belle jonction, sont les caractères les plus essentiels du beau fini des tabatières ; il est encore d'autres choses qui décelent son bon goût et son attention ; comme l'égalité et le bel uni des biseaux et carrés, ainsi que d'avoir soin que quelque vif qu'il donne à ses contours ou à ses angles, rien n'en soit cependant coupant, et ne puisse incommoder les mains les plus délicates.

On emploie encore ce terme communément pour exprimer le beau poli et le dernier vif que l'on donne aux ouvrages d'orfèvrerie.

FINIR, terme de Planeur, signifie l'action de teindre les coups visibles du marteau, et de polir au cuir, c'est-à-dire sur le tas couvert d'un cuir en plusieurs doubles.