Il est actuellement assez d'usage parmi les puissances qui sont en guerre, de convenir d'échanger les prisonniers de guerre, ou de payer leur rançon, eu égard à leur grade. La convention qu'on fait pour ce sujet porte le nom de cartel. La rançon d'un soldat y est évaluée à dix ou à douze livres, et celle d'un général ou maréchal de France, à 50 mille livres. Mariana rapporte, liv. XXVII. ch. XVIIIe que dans la guerre que les François firent contre les Espagnols en Italie, la rançon d'un cavalier était le quart d'une année de sa paye ou de sa solde ; d'où l'on croit que le terme de quartier, dont on se sert pour demander à se rendre, est venu. Voyez QUARTIER. (q)