GEORGE, [ chevaliers de saint ] il y a eu plusieurs ordres de ce nom dont la plupart ne subsistent plus. Il y en a eu un particulièrement institué par l'empereur Frédéric III. l'an 1470, pour garder les frontières de la Bohème et de la Hongrie contre les Turcs. Un autre appelé l'ordre de saint George d'Alphama, fondé par les rois d'Aragon : on en connait un troisième dans l'Autriche et dans la Carinthie ; et enfin un quatrième qui subsiste encore aujourd'hui dans la république de Gènes. [G]

GEORGE, [ saint ] dit d'Alga, ordre de chanoines-réguliers qui fut fondé à Venise par l'autorité du pape Boniface IX. en 1404. Barthelemy Colonna romain, qui prêcha l'an 1396 à Padoue et dans quelques autres villes de l'état de Venise, jeta les fondements de cette congrégation. Les chanoines de S. George portent une soutane blanche, et par-dessus une robe ou chape de couleur bleue ou azur, avec le capuchon sur les épaules. Le pape Pie V. les obligea en 1570 de faire profession, et leur permit de précéder les autres religieux. Le monastère chef d'ordre est à Venise. Le Mire, hist. ordin. monastic. lib. I. cap. Ve (G)

GEORGE, [ saint ] Géographie petite île de l'état de Venise au sud de la capitale. Il y a dans cette île un monastère de Bénédictins, dont l'église est une des plus belles d'Italie, et d'ailleurs enrichie de tableaux des plus grands maîtres. (D.J.)

GEORGE DE LA MINE, [ saint ] Géographie bourgade d'Afrique en Guinée, avec un fort château près de la mer, et un port qui tire son nom des mines d'or qu'on dit être dans son voisinage. Les Hollandais se sont emparés de ce lieu sur les Portugais. Long. 17. latit. 5. 20. [ D. J. ]