3°. Que dans la Peinture en détrempe ; en prenant la précaution, en glaçant, de passer une couche de colle chaude sur le fond qu'on veut glacer ; et lorsqu'elle est seche, de passer dessus le glacis le plus promptement qu'on peut, crainte de détremper le dessous.

4°. Qu'il est encore une espèce de glacis qu'on appelle communement frottis, qui se fait avec une brosse dans laquelle il n'y a presque point de couleur, sur les endroits où on le croit nécessaire. (R)

* GLACER, c'est coller des étoffes, et leur donner le lustre après les avoir collées. Pour les coller on prend les rognures et les raclures de parchemin ; on en fait de la colle ; on passe cette colle quand elle est faite à-travers un tamis. Il faut qu'elle soit bien fine, bien pure et bien transparente ; on en étend légèrement sur l'étoffe à coller avec un pinceau, ou plutôt quand elle est assez délayée on y trempe l'étoffe ; on lui laisse prendre la colle, et ensuite on la lisse : c'est un travail dur et pénible que celui de lisser. La lisse des ouvriers qui glacent les étoffes n'est pas différente de celle des Cartiers ; c'est une presse arboutée par en-haut contre une solive, se mouvant à charnière faisant ressort, et garnie par en-bas d'un corps dur et poli comme une pierre, un plateau de verre qu'on fait aller et venir à force de bras sur le corps à lisser, qui se trouve fortement pressé entre la lissoire et un marbre, ou une table unie, solide et d'un bois dur et compact. Voyez ces articles. On glace les perses, les indiennes, les toiles peintes, etc.

GLACER, en terme de Confiseur, c'est orner des plats de dessert d'une sorte de garniture de sucre, et autres ingrédiens semblables.

GLACER, terme de Tailleur, qui signifie unir une étoffe avec sa doublure, en y faisant d'espace à autre un basti de soie ou de fil, afin qu'elles soient plus unies ensemble et ne plissent point.